Un jour où les chaleurs ont fui

Il fait frais, un vent sournois nous fait croire qu'un orage approche. Eh! bien, non. En tout cas, pas pour le moment. Cela s'est sans doute fait ailleurs, Du côté du Limousin proche. Pour les gens âgés comme moi, la canicule était un danger potentiel, certes. Mais, rester tranquille, volets clos jusqu'à la tombée du soleil, une bouteille d'eau à portée de main, ce n'était pas la mer à boire. Je m'accommodais bien de cette chaleur tant espérée. Le ciel gris et la fraîcheur me font entrevoir l'automne et je trouve que c'est un peu tôt. Je sais, il va falloir aller commander le bois chez notre voisin fournisseur. Les tomates sont encore verte sacré nom de nom ! Pitié le Ciel ! A mon âge je ne peux pas envisager de me mettre à poil devant elles, elles seraient capables d'attraper "le cul noir". Oui, c'est bien une maladie de la tomate.

Bon, je vais me consoler en regardant les fleurs, du moins celles que la pluie n'oblige pas à baisser la tête.